CHANSONS
Lyrics
Depuis le temps que j’entends
Le chant des Sirènes
Ce refrain lancinant
De ma vie parisienne
Depuis le temps que j’entends
Cet appel éperdu
Mugir en plein midi
Mais l’entends-tu aussi
Capitaine
Je te disais souvent
J’aime le chant
Des Sirènes
Qui chavire d’amour
Les vaisseaux dans nos veines
Et nos cœurs au long cours
Capitaine
Un jour je céderai
Au chant des Sirènes
Et je romprai les liens
Qui me tiennent au chagrin
Un jour je céderai
Au chant des Sirènes
Et elles emporteront
Ma peine tout au fond
De la Seine
SIRÈNES
EMPREINTE
Il y eut un été
J’allais en majesté
Embellie sous l’empire
De tes pires voluptés
Et le cœur à la fête
J’emmenais parader
Ma beauté indiscrète
Nimbée d’eau de toilette
Empreinte de Courrèges
Me faisait cortège
Il y eut un été
Tu baisais de ma robe
Ecarlate l’ourlet
Le délice me faisait
Abdiquer
Et l’aube me trouvait
Toute déshabillée
Mais parée de fougère
Royale et chypre vert
Empreinte de Courrèges
Me faisait cortège
Il y eut un été
Quand tu quittais mon lit
Après toute une nuit
Empreinte de Courrèges
Te faisait cortège
Une inconnue qui passe
Et le parfum fugace
De nos lèvres défuntes
Qui m’étreint Ô Empreinte
LES RONDS DE FUMÉE
Où vas-tu donc ainsi
Tout sourire
Il n’y a rien par là
Qu’hiver que neige
Que peau gelée des lacs
Que du beau danger
Dans les boulots de plus
Les cris se perdent
Reste par là
Un bel été bientôt arrivera
Je ferai dans l’air
Des ronds de fumée
Je sais que tu aimes
Les ronds de fumée
Reste par là
Un bel été bientôt arrivera
Je veux que tu me chantes
Celle-là que j’aime tant
Où le cheval a tant couru
Qu’il s’endort
Veux-tu que j’adoucisse
Ces choses là
Derrière ton front
Que je verse avec toi le vin
Dans la rivière
Reste par là
Un bel été bientôt arrivera
Je ferai dans l’air
Des ronds de fumée
Je sais que tu aimes
Les ronds de fumée
Reste par là
Un bel été bientôt arrivera
HOTEL CHOPIN
Quand mon corps défunt
Ne sera plus qu’un
Petit tas de cendres
Je viendrai m’étendre
Nue sur les coussins
De la chambre 20
Au lit palissandre
De nos lèvres tendres
Transparente et langoureuse
Je serai ta morte amoureuse
Dis viendras-tu pour me Prendre encore
À l’Hôtel Chopin
Quand sonnera mon heure
Je veux mon tombeur
Que tu me rallumes
D’un baiser posthume
Et nos corps étreints
Ne feront plus qu’un
Le feu sous la cendre
La mort peut attendre
Transparente et langoureuse
Je serai ta morte amoureuse
Dis en auras-tu le cœur encore
À l’Hôtel Chopin
Quand mon corps défunt
Ne sera plus qu’un
Petit tas de cendres
Je viendrai m’étendre
Là dans les vapeurs ineffables
De l’encaustique et des croissants
Des robes qu’on défait à la diable
En s’embrassant
AU FEU
Sous le grand ciel blême
Je vais à perdre haleine
Que mon cœur a de peine
Et comme il a donné
On murmure on sème
Que mon cœur a de peine
De bien mauvaises graines
Dans le sillon glacé
Il a versé fiévreux
La lave de ses yeux
L’a versée dans mes veines
Puis il a fui sans même
Il a versé sans gêne
La lave dans mes veines
Il est parti sans rien
Sans même toucher ma main
À moi
À moi
je brûle vive
Au feu
Au feu
Sont-ce là des manières
A-t-on déjà vu faire
Pareil tour aux nerfs
Cela a-t-il tué
Je l’aimais je dois dire
Tout comme je respire
À l’aimer sans le dire
Au bout je suffoquais
La lave de ses yeux
L’a versée dans mes veines
Puis il a fui sans même
Il a versé sans gêne
La lave dans mes veines
Il est parti sans rien
Sans même toucher ma main
A moi
A moi
Je brûle vive
Au Feu
Au Feu
Ce soir pâle comme la mort
En déshabillé Dior
Je ne porte plus de bijou
Que ta morsure à mon cou
Tu me tues
Tu me tues
Tu me tues
Sur tes lèvres mon sang
Perle jusqu’à l’aurore
Et veloute de rubis
Le baiser qui me dévore
Tu me tues
Tu me tues
Tu me tues
Ni fleurs ni couronnes
De roses et de lys
À mon front lisse
Ni requiem pour personne
De profundis
Je te demande grâce
Mais tu plonges bien pire
Dans ma gorge et m’arraches
Encore un dernier soupir
Tu me tues
Tu me tues
Tu me tues
Ce soir pâle comme la mort
En déshabillé Dior
Je ne porte plus de bijou
Que ta morsure à mon cou
Tu me tues
Tu me tues
Tu me tues
NI FLEURS NI COURONNES
SUBLIMONS
S’il faut renoncer à sa bouche
S’il faut jeter mon cœur aux ronces
S’il faut couver ce dur désir
Souffler l’incendie qui s’annonce
Soufflons
Soufflons
Soufflons
S’il faut brider tous mes chevaux
Ne pas vous soumettre à ma peau
S’il faut refuser cette danse
Souffler l’incendie qui s’annonce
Soufflons
Soufflons
Soufflons
Car je ne saurais sans remords
Prendre celle qui vous adore
Je veux bien garder l’innocence
Mais je maudis les circonstances
Sublimons
Sublimons
Sublimons
Si vous devez bouder hélas
Nos transports de première classe
Ne défaites pas ma chemise
Laissez-vous toucher par la grâce
Soufflons
Soufflons
Soufflons
Car je ne saurais sans remords
Prendre celle qui vous adore
Je veux bien garder l’innocence
Mais je maudis les circonstances
Sublimons
Sublimons
Sublimons
Vous serez mon prince des nues
Et vous ma fée au sein nu
LES CORPS CÉLESTES
La nuit mon cœur n’est plus
À la mélancolie
Mon cœur n’est plus à la mélancolie
Oh çà non
La nuit mes amants perdus
S’en reviennent
Boire sur mes lèvres
Boire sur mes lèvres à nos amours
anciennes
Et moi transie
D’émoi je revois
La nuit je m’abandonne
Aux caresses suaves
Des hommes que j’ai maudits
Il y a longtemps
Il y a longtemps d’ici
La nuit je m’abandonne
À mon extase
Sous les hommes que j’ai maudits
Assez beaux salauds
J’oublie qu’ils m’ont trahie
Quand je suis endormie
Et là transie
D’émoi je revois des étoiles
Des étoiles des étoiles
Et toi et toi et toi ...
Là-haut toute la nuit je reste
Tout contre les corps célestes
Dans le ciel de mon lit je reste
Tout contre les corps célestes
La nuit chacun leur tour
Je les aime toujours
Oui comme aux premiers
Temps de nos amours
Mais comment se fait-il
Que je les aime encore à l’infini
Ces hommes-là qui m’ont trahie
Assez beaux salauds
La nuit je suis d’intelligence
Avec l’ennemi
Et là transie
D’émoi je revois des étoiles
Des étoiles des étoiles
Et toi et toi et toi ...
La nuit je me réjouis
AUX ILES BORROMÉES
Sur les rives d’un mois d’Août
Aux îles Borromées
Tu étais un matin
A m’attendre au jardin
Beau comme un demi-dieu
Dans ta veste gris-bleu
Tu étais un matin
A m’attendre au jardin
A ce moment de grâce
Où notre vieux palace
Passait sous le soleil
Exactement dessous
A la faveur de cette
Mécanique céleste
Tu m’apparais
Tenant ta cigarette
Du geste qui me plaît
Isola Bella
Enivré d’orangers
De siècles d’orangers
Tu étais un matin
A m’attendre au jardin
A ce moment de grâce
Où notre vieux palace
Passait sous le soleil
Exactement dessous
A ce point dans l’espace
Des jardins en terrasse
Tu m’apparais
Tenant ta cigarette
Du geste qui me plaît
Isola Bella
JE VOUS SALUE MARIE
Je Vous salue Marie, pleine de grâce
Nous n'allons plus le dimanche
À la grande messe du bon Dieu
Mais au matin sur notre lit
Quand nous nous sommes adorés
L'aurore verse sur la nuit
Ses rayons d'or immaculés
Nous nous croyons au Paradis
Sainte Marie Mère de Dieu
Entre vos cils merveilleux
Le diamant pur de vos yeux
Abolit le péché si vieux
Et nous révèle ainsi soit-il
Que tous les amants sont des dieux
Paroles de Delphine Volange
sauf Les Ronds de fumée
et Au Feu ( Bertrand Belin)
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